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Fiscalité

La Chambre Régionale des Comptes et le Maire de Pornic...

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 La Ville de Pornic fait actuellement l’objet d’un contrôle sur sa gestion de la Chambre Régionale des Comptes des Pays de Loire (CRC).

Lors d’un contrôle réalisé par la CRC, plusieurs échanges ont lieu avec la collectivité concernée. Les échanges se basent, notamment, sur un rapport provisoire établit par les services de la CRC. L’exécutif de la collectivité peut présenter des observations sur ce rapport provisoire. Comme son nom l’indique ce rapport n’est que provisoire et doit rester confidentiel jusqu’à l’établissement du rapport définitif. Ce dernier doit faire l’objet d’une lecture en Conseil Municipal et devient donc public.

Lors de la séance du conseil municipal du 6 décembre 2013, le Maire s’est autorisé à divulguer des extraits, favorables à sa gestion, du rapport provisoire et confidentiel de la CRC.

Les élus de l’opposition jugeant cette communication abusive et déloyale ont interrogé, par courrier en date du 19 décembre 2013, le Président de la Chambre Régionale des Comptes des Pays de Loire afin de solliciter son avis sur la légalité de cette communication.

Par ailleurs et au regard de la situation, les élus de l’opposition, sans demander la communication du rapport complet souhaitaient en connaître sa teneur.

Par courrier en date du 8 Janvier 2014, Madame la Présidente par intérim de la CRC confirme que le rapport provisoire d’observations adressé au Maire de Pornic est confidentiel et couvert par le secret professionnel. Le caractère confidentiel et secret doit être respecté, par la CRC mais aussi par le maire en sa qualité d’ordonnateur (celui qui décide des dépenses).

La Chambre ajoute, qu’en l’absence de textes prévoyant une sanction en cas de violation du secret, le non respect de cette règle ne peut être sanctionné.

Elle précise enfin que les élus de l’opposition ne peuvent prendre connaissance de ce rapport tant qu’il conserve le caractère « provisoire ».

 

Ainsi, le Maire en faisant état en pleine séance du Conseil Municipal de ce rapport est responsable de violation du caractère confidentiel du rapport et fait en même temps preuve d’une déloyauté manifeste envers l’opposition qui n’a pas accès à l’intégralité des termes de ce document.

 

Vous trouverez ci-joint dessous les deux courriers.

 

 

Le courrier des élus d’opposition

 

 

A Monsieur le Président de la Chambre Régionale des Comptes des Pays de Loire

25, rue Paul Bellamy BP 14119

44041 NANTES CEDEX 01

 

Pornic le 19 décembre 2013

 

Monsieur le Président de la Chambre Régionale des Comptes,

La ville de Pornic fait actuellement l’objet d’un contrôle de sa gestion financière par la Chambre Régionales des Comptes, tel que prévu par le code des juridictions financières,

Nous sommes élus d’opposition à Pornic et, à ce titre, nous souhaitons porter à votre connaissance certains éléments et vous interroger sur le respect de la procédure de contrôle.

Lors du conseil municipal du 6 décembre dernier, M. Philippe Boënnec, Maire de la commune a lu publiquement certains extraits, favorables à sa gestion, d’un document qu’il a défini lui même comme confidentiel et personnel, adressé récemment par la Chambre Régionale des Comptes.

Les extraits lus ont d’ailleurs été repris le 12 décembre dans la presse régionale.

Nous nous étonnons de la lecture partielle d’un document qui semble être le rapport d’observations provisoires rédigé par vos services, et notamment en cette période électorale.

Ainsi, nous nous interrogeons sur plusieurs points :

  • Le Maire pouvait-il publiquement valoriser sa gestion budgétaire, au mépris du droit à l’information des élus de l’opposition, en lisant des extraits de ce rapport provisoire?
  • Dans de telles circonstances les conseillers municipaux de l’opposition peuvent-ils connaitre le teneur de ce rapport d’observations provisoires?

Dans l’attente d’une réponse rapide compte tenu des circonstances, je vous prie M. le Président, en l'assurance de nos respectueuses salutations.

 

Les élus du groupe d’opposition

 

 

 

Réponse de la Chambre Régionale des Comptes :

  

Mesdames et Messieurs les élus,

 

Par courrier, enregistré à la chambré le 24 décembre 2013, vous soulevez certaines questions relatives à la procédure de contrôle, en cours, de la gestion de la commune de Pornic.

L'article L. 241-6 du code des juridictions financières dispose qué: «Les documents d'instruction et les communications provisoires de la chambre régionale des comptes sont couverts par le secret professionnel que les experts sont tenus de respecter en application de l'article L. 241-3.

L'instruction conduite par la chambre régionale des comptes dans le cadre de la préparation du rapport provisoire et confidentiel est menée avec, en particulier, l'ordonnateur dont la gestion est contrôlée ».

En vertu de ces dispositions, le caractère confidentiel du rapport provisoire d'observations est d'application stricte pour la chambre régionale des comptes qui doit prendre toutes dispositions pour garantir celui-ci. Il devrait l'être pour l'ordonnateur, au cas d'espèce le maire de la commune de Pornic, mais aucune disposition textuelle ne vient sanctionner un éventuel manquement à cette confidentialité.

Il résulte également des dispositions précitées que, de manière générale, les élus de l'opposition municipale ne peuvent avoir communication d'un rapport d'observations provisoires concernant leur commune.

Je vous prie d'agréer, Mesdames et Messieurs les élus, l'expression de ma considération distinguée.

 

La présidente par intérim,

Mise à jour le Mardi, 17 Juin 2014 16:58

Conseil municipal: Le Pasino au centre des débats

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CPR-2012-10-0004cpr-05-07-0001

Mise à jour le Jeudi, 15 Août 2013 18:23

Budget CM décembre 2011 : ce qu'on veut bien nous dire

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Intervention BP 2012 Conseil Municipal 1er décembre 2011

Le budget 2012 qui nous est présenté ce soir est donc la suite du Débat d’Orientations Budgétaires (DOB) d’il y a un peu plus d’un mois.

Y sont présentés les choix politiques et financiers de la majorité municipale.

Chaque année, nous le disons, ce BP est voté trop tôt, les prospectives financières et donc les Budgets Primitifs ne disent qu’une partie des choses, c’est-à-dire, ce qu’on veut bien nous dire !

Nous ne voyons pas en quoi « les dépenses de fonctionnement sont fortement maîtrisées » comme vous l’avez affirmé lors du DOB… Nous rappelons qu’elles augmentent de 2.7 % en 2012 par rapport à 2011…

Par contre, nous constatons avec regret le montant total des lignes « fêtes et cérémonies, réception, frais de représentation du Maire, voyages et déplacements » qui fleurent avec les 500 000 € annuels ! Une mine d’économie pourrait être trouvée là nous en sommes persuadés.

Dans le cadre de la Décision Modification 3 (délibération à suivre ce soir), vous êtes pris en flagrant délit d’incohérence ! Vous présentez une décision modificative avec une augmentation des charges de personnel de 20 000 € les portant à 8 030 000 € au total en 2011 (BP + DM) ; pourtant le DOB présenté en octobre parle toujours de 7 870 000 € pour 2011. On ne comprend pas… Pourquoi ne pas tenir compte tout de suite de ce montant car si on part de 8 030 000 € en 2011, compte tenu des augmentations de charges de personnel, nous serons au-delà des 8 100 000 € en 2012 soit plus que les 8 050 000 € prévus dans ce BP 2012…

Concernant la fiscalité, vous annoncez une stabilité même une baisse des taux que notre commune applique aux Pornicais. Mais vous ne tenez pas compte de ceux votés en Conseil communautaire. On ne peut pas faire comme si Pornic était déconnectée de sa Communauté de communes. Ce sont les mêmes élus qui exercent les plus hautes responsabilités ici et là-bas !

En 2001 : taxe foncière Pornic + CC Pornic = taux de 14.87 %

En 2012 (mêmes auspices puisque les taux de la CC vont continuer d’augmenter) : taxe foncière Pornic + CC Pornic = taux de 16.82 %

Soit, sans tenir compte de l’inflation, une augmentation de la taxe foncière supérieure à 13% en 10 ans.

La seule taxe sur les ordures ménagères est passée de 7.24 % en 2001 à 13.17 % en 2011 soit une augmentation de 82 % !

Nous avons voté le transfert de la compétence Relais Assistantes Maternelles à la Communauté de communes à partir de 2012. C’est une charge annuelle pour Pornic de quelques 20 000 €. Il serait dans la logique de ce que vous aviez indiqué, à savoir que les transferts de charge soient compensés par une baisse des taux. Cela n’est pourtant pas prévu en 2012 dans le cadre fiscal.

Les transferts de charges de la commune vers la Communauté de communes n’ont donc pas permis d’économies substantielles au contraire.

Et c’est bien entendu sans parler du projet de Centre de ressources des historiens qui, immanquablement, augmentera d’une manière ou d’une autre les impôts payés par les Pornicais ! Pourtant nous doutons fortement du service que ce centre pourrait rendre aux habitants de la Communauté de communes, mis à part quelques initiés… Et vous oubliez les promesses de ne pas faire de nouveaux investissements importants tant que ceux liés à l’Aquacentre, aux locaux communautaires ou à l’Ecocentre ne seraient pas « absorbés ».

En fonction des choix politiques, on peut estimer qu’il est normal ou pas d’augmenter les impôts mais on n’a pas le droit de l’occulter, de le cacher aux Pornicais.

Avec un revenu net déclaré moyen par foyer fiscal de 26 714 € en 2008 (supérieur à la moyenne du département), les bases fiscales de Pornic sont dynamiques compte tenu de l’augmentation régulière de sa population bien souvent constituée de citoyens aux revenus moyens et élevés. Ceci permet une augmentation forte et régulière des rentrées fiscales.

C’est une donnée importante qui donne des marges de manœuvre aux finances de la ville.

Il est une bonne chose de prévoir sur le papier des investissements élevés même si nous sommes en désaccord sur nombre d’entre eux. Notons ensemble que l’essentiel des investissements en France sont réalisés par les collectivités territoriales permettant un soutien à la croissance, aussi faible soit-elle comme c’est le cas en ce moment.

Toutefois plusieurs remarques :

- le taux de réalisation de ces objectifs, est de manière constante assez faible puisque tournant autour des 2/3. Une politique ambitieuse dans ce domaine doit aussi passer par une politique efficace et claire quant aux moyens mis en œuvre, au-delà des effets d’annonce.

- le niveau d’investissements est moins élevé en 2012 que celui qui était envisagé pour cette même année dans le cadre des orientations budgétaires de l’an dernier (7 790 000 € contre un objectif actuel de 6 950 000 €)

- dans la situation financière nationale, nous constatons un resserrement des crédits octroyés par les banques aux collectivités territoriales. Et quand ceux-là sont réalisés, il est à craindre que les taux d’intérêt augmenteront. Situation encore plus vraie si le France devait perdre son triple A… Il faut espérer que cela n’affectera pas notre commune ne lui permettant pas de réaliser la totalité de ses objectifs d’investissements

- les indemnités liées au dossier Erika (sous réserve de l’accord du FIPOL), plus de 600 000 € en recettes exceptionnelles, sont bien entendu une bonne chose pour le budget de la commune mais ne permettent malgré tout pas les investissements prévus initialement dans les DOB précédents.

En termes d’investissements, nous saluons le doublement du programme de restructuration des chaussées et des trottoirs. Cela aurait dû intervenir plus tôt et ce ne sera pas un luxe pour les Pornicais !

Nous regrettons la mise en place de la vidéosurveillance (130 000 € sur 3 ans et pas 40 000 € comme annoncé au départ !) qui ne réglera pas grand-chose si ce n’est de déplacer les problèmes. Nous aurions préféré l’embauche de personnel municipal mais nous en avons déjà parlé.

Nous ne reviendrons pas sur la ria, ni sur le prix reçu (nous ne savions pas que le projet de parc était réalisé !), nous n’avons pas du tout la même vision de ce dossier coûteux et dangereux. Il en est ainsi aussi du dossier coûteux du Relais Saint Gilles.

Pornic a besoin d’une politique publique sociale globale, cohérente et claire.

Nous défendons un projet qui inciterait à l’installation de jeunes couples sur notre territoire. Cela passe par une maîtrise du foncier, que ne permettra pas le PLU voté ce soir, une forte augmentation du nombre de logements sociaux. Ceux-ci, ne vous en déplaise, sont occupés en moyenne à 70 % par des gens qui travaillent.

Nous sommes parallèlement inquiets de constater que le nombre d’enfants scolarisés dans notre commune baisse. Il y a bien plus de décès que de naissances !

Les nouveaux arrivants ne peuvent pas être que des personnes âgées et aisées. Et contrairement à ce que vous affirmez, nous ne maîtrisons absolument pas la croissance de notre commune.

Cette politique doit aussi mettre en avant des avantages pour les couples les moins favorisés. La mise en place du quotient familial dans la restauration scolaire cette année est un pas important. Il faut aller plus loin ! Il faut envisager la gratuité des repas pour les enfants dont les familles, souvent monoparentales, sont dans des situations impossibles, il en existe à Pornic aussi. Etendre également ce quotient à des services à la population comme les camps scolaires comme celui du ski, ou encore l’école de musique. De manière générale étendons le QF à tous les tarifs municipaux. C’est un outil efficace et peu coûteux pour la collectivité. Mettre en place une politique sociale globale en quelque sorte. Nous devons tous combattre la misère sociale. C’est une question de solidarité en ces périodes plus que difficiles.

Enfin, nous ne voyons toujours pas venir l’Agenda 21 pourtant annoncé dès fin 2008. Il s’agit pourtant du document de base sur lequel doivent désormais s’appuyer les collectivités pour construire leurs politiques en matière de développement économique, d’accompagnement social ou de respect de l’environnement. Ce document donne une vision globale de l’avenir d’un territoire tel que le conçoit une majorité. Nous regrettons que ce dossier n’avance pas vite.

Je vous remercie

Jérôme Puybareau

Conseiller municipal d’opposition

Mise à jour le Mardi, 13 Décembre 2011 18:28

Budget 2012 : ce qu'on veut bien nous dire!

Extrait de l'intervention au conseil municipal

Chaque année, nous le disons, ce Budget Primitif est voté trop tôt, les prospectives financières et donc les Budgets Primitifs ne disent qu’une partie des choses, c’est-à-dire, ce qu’on veut bien nous dire!
Nous constatons avec regret le montant total des lignes « fêtes et cérémonies, réception, frais de représentation du Maire, voyages et déplacements » qui fleurent avec les 500 000 € annuels ! Une mine d’économie pourrait être trouvée là nous en sommes persuadés.
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La seule taxe sur les ordures ménagères est passée de 7.24 % en 2001 à 13.17 % en 2011 soit une augmentation de 82 % !
Nous avons voté le transfert de la compétence Relais Assistantes Maternelles à la Communauté de communes à partir de 2012. C'est une charge annuelle pour Pornic de quelques 20 000 €. Il serait dans la logique de ce que vous aviez indiqué, à savoir que les transferts de charge soient compensés par une baisse des taux. Cela n'est pourtant pas prévu en 2012 dans le cadre fiscal.
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Et c'est bien entendu sans parler du projet de Centre de ressources des historiens qui, immanquablement, augmentera d'une manière ou d'une autre les impôts payés par les Pornicais ! Pourtant nous doutons fortement du service que ce centre pourrait rendre aux habitants de la Communauté de communes, mis à part quelques initiés... Et vous oubliez les promesses de ne pas faire de nouveaux investissements importants tant que ceux liés à l'Aquacentre, aux locaux communautaires ou à l'Ecocentre ne seraient pas « absorbés ».
En fonction des choix politiques, on peut estimer qu'il est normal ou pas d'augmenter les impôts mais on n'a pas le droit de l'occulter, de le cacher aux Pornicais.
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Nous regrettons la mise en place de la vidéosurveillance (130 000 € sur 3 ans et pas 40 000 € comme annoncé au départ !) qui ne réglera pas grand-chose si ce n'est de déplacer les problèmes. Nous aurions préféré l'embauche de personnel municipal mais nous en avons déjà parlé.
Nous ne reviendrons pas sur la ria, ni sur le prix reçu (nous ne savions pas que le projet de parc était réalisé !), nous n'avons pas du tout la même vision de ce dossier coûteux et dangereux. Il en est ainsi aussi du dossier coûteux du Relais Saint Gilles.
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Pornic a besoin d'une politique publique sociale globale, cohérente et claire.

Nous défendons un projet qui inciterait à l'installation de jeunes couples sur notre territoire. Cela passe par une maîtrise du foncier, que ne permettra pas le PLU voté ce soir, une forte augmentation du nombre de logements sociaux. Ceux-ci, ne vous en déplaise, sont occupés en moyenne à 70 % par des gens qui travaillent.
Nous sommes parallèlement inquiets de constater que le nombre d'enfants scolarisés dans notre commune baisse. Il y a bien plus de décès que de naissances !
Les nouveaux arrivants ne peuvent pas être que des personnes âgées et aisées. Et contrairement à ce que vous affirmez, nous ne maîtrisons absolument pas la croissance de notre commune.
La mise en place du quotient familial dans la restauration scolaire cette année est un pas important. Il faut aller plus loin ! Il faut envisager la gratuité des repas pour les enfants dont les familles, souvent monoparentales, sont dans des situations impossibles, il en existe à Pornic aussi. Etendre également ce quotient à des services à la population comme les camps scolaires comme celui du ski, ou encore l'école de musique. De manière générale étendons le QF à tous les tarifs municipaux. C'est un outil efficace et peu coûteux pour la collectivité. Mettre en place une politique sociale globale en quelque sorte. Nous devons tous combattre la misère sociale. C'est une question de solidarité en ces périodes plus que difficiles.

Retrouvez l'intégralité de l'intervention en cliquant ici.

Pornic et les emprunts toxiques

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Le journal Libération a ainsi rendu public, hier, une liste de 5000 villes et établissements publics victimes de ce type de crédit de la part de la banque Dexia, la banque des collectivités ( !) . C’est ainsi que la commune de Pornic se retrouve avec deux emprunts dont les taux risquent de grever le budget communal.

Emprunt Tofixms +
Date de début 29/06/2007
Date de fin : 07/01/2022
Montant 3030000 euros
Surcout 293000 euros
Ratio surcout/montant 6,7 %
Banque de contrepartie Goldman Sachs

Emprunt Euribor B-D
Date de début : 05/01/2006
Date defin : 02/02/2018
Montant : 254000 euros
Surcout 13000 euros
Ratio 5,12%
Banque de contrepartie Dexia Bank Belgium

C’est quand même un surcout de 306000 euros pour la commune qui devra s’ajouter dans les prévisions budgétaires 2012 à la baisse de du prélèvement sur les jeux du Casino .

Pour faire face a cette situation et soustraire les collectivités territoriales à la pression des marchés financiers, l’Association des maires de France, l’Assemblée des départements de France et l’Association de régions de France , ont rendu public, mardi la création d’une Agence de financement des investissements locaux .Les crédits deviennent rares et chers et cette attitude des banques est en passe de devenir la norme des rapports entre elles et les collectivités territoriales .C’est grave. Quand les collectivités territoriales, villes, départements ou régions empruntent, ce n’est pas pour abonder leur budget de fonctionnement, mais uniquement pour investir. Construire des écoles, des gymnases, des logements, des crèches, des lieux culturels, entretenir la voirie, développer les transports … Au total, cela représente plus de 71 % de tous les investissements publics dans notre pays et des millions d’emplois .

Cet outil, pourrait, via le vote d’un amendement dans la loi de finances 2012, voir le jour en 2013. Peut-il être pour les collectivités un moyen de se soustraire à la pression des marchés financiers ? La volonté des associations va dans ce sens. Mais la réalité risque d’être autre, quand l’agence entend s’adresser aux investisseurs privés comme, par exemple, les fonds de pension ou autres, dont chacun connait les exigences de rentabilité immédiate qui n’ont que peut à voir avec les investissements à long terme .

Aussi comme le prévoit Le Front de Gauche, ne faudrait-t-il pas plutôt créer un pole public pour l’investissement et l’emploi ?

Plutôt que de mobiliser exceptionnellement la Caisse des Dépôts et consignations, comme ce fut le cas lors de la crise financière de 2008 pour renflouer la banque des collectivités locales Dexia, pourquoi ne pas créer avec la CDC, la Caisse d’Epargne, la Banque postale et d’autres banques un pole public financier qui en lien avec un rôle nouveau de la Banque centrale européenne, mobiliserait l’argent au service de l’investissement et de l’emploi ?

Jean-Claude Moullec

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