Pornic Ensemble Autrement

  • Adapté
  • Large
  • Etroit
  • Augmenter la taille
  • Taille par défaut
  • Diminuer la taille

Plan Local d'Urbanisme

Espace urbain de Pornic

Envoyer Imprimer PDF

L’espace urbain de Pornic : n’est-il pas déjà trop tard ?

Depuis 30 ans c’est la maison individuelle qui est privilégiée, avec pour effet un étalement urbain démesuré. Contrairement à d’autres agglomération de même taille, Pornic tarde à densifier l’habitat, par de petits collectifs. C’est pourtant une nécessité.

Pourquoi ?

  • l’exigence de la voiture individuelle et le plus souvent de deux voitures. Trop d’exemples de quartiers déjà construits ou en cours de développement le démontrent. Ces derniers sont éloignés des services quotidiens.
  • cet étalement explique les difficultés de la mise en place nécessaire d’un réseau de transport public fluide, cadencé et supportable pour les finances publiques.
  • le temps de transport des enfants (et des parents) vers les établissements scolaires et les équipements culturels et sportifs.

Pourquoi ? Une politique trop onéreuse pour la collectivité : réseaux démesurés, voir la modification récente du ramassage des ordures domestiques, entretien des voies de communication qui sera toujours insatisfaisant. A cause de leur coût.

Pourquoi ? Une mobilité inégale : un nombre significatif de ménages ne sont pas autonomes sans voiture, habitant trop loin des services. Certes la solidarité dans le quartier, la mise en place d’associations de partage du transport compensent ce handicap majeur dans notre commune. Mais ...

Mise à jour le Samedi, 19 Mars 2016 12:07 Lire la suite...

Des bouleversements peu démocratiques

Envoyer Imprimer PDF

La gouvernance et la gestion de notre ville vont connaître ces prochaines années des bouleversements avec la création d'un nouvel EPCI ( Établissement Public de Coopération Intercommunale ). Plus simplement 14 communes du Pays de Retz vont se regrouper en communauté d’agglomération. Cette nouvelle structure exercera de nombreuses compétences à la place des communes. Quelques exemples  : ordures ménagères, déchetterie, eaux usées, gestion des zones humides, droit du sol, aménagement du territoire, entretien des réseaux, office du tourisme, transport collectif, etc....

C'est sans doute un bon projet face aux désengagements de l’État  : meilleures rationalisation et mutualisation desmoyens. Il ne faudrait pas que l'opération se résume à une strate supplémentaire  : chaque transfert de compétences de la commune vers l'EPCI devra représenter un transfert de charges à l'euro près. La vie locale va s'en trouver bouleversée avec l'éloignement des décisions. La composition de la nouvelle assemblée de l'EPCI ne laissera que peu ou pas de place aux oppositions municipales.

Mise à jour le Samedi, 19 Mars 2016 12:07

PLU : CM du 2 Décembre 2011

Envoyer Imprimer PDF

Intervention PLU Conseil Municipal du 2 décembre 2011

 

Il nous est demandé d'adopter ce soir le projet de PLU de la ville de Pornic.

L'objectif étant d'être éclairés par son avis, nous nous sommes bien entendu penchés sur le rapport du commissaire-enquêteur sur le projet de PLU de Pornic.

A sa lecture, nous sommes assez stupéfaits.

Au fil des pages, ce rapport s'ingénie à trouver des réponses approximatives à des questions essentielles.

Très étonnamment, le commissaire-enquêteur indique d'ailleurs « avoir fait part à chaque fois que cela était possible de son point de vue personnel qui n'est pas celui d'un spécialiste professionnel de l'aménagement ni celui d'un élu ou d'un représentant de l'État ». Ah bon ? A quel titre donne-t-il son avis alors ? L'avenir de notre territoire est décidé par quelqu'un qui n'y connait rien au PLU ?

Pourtant, des questions essentielles ont été portées par les personnes publiques associées, les associations, et nombre de citoyens.

Le rapport juge donc mineur :

l'avis de l'Autorité Environnementale (extraits des pages 22 et 23) :

Concernant les incidences du PLU sur l'environnement et les mesures envisagées pour en atténuer les effets, l'avis considère que la capacité d'accueil n'a pas été suffisamment approfondie en termes de fréquentation par le public des espaces naturels, de stationnement, de ressources en eau potable, de traitement des eaux usées.

L'absence d'indicateur relatif à la gestion de l'espace est soulignée.

La gestion insuffisamment économe de l'espace.

Le maintien de la zone 1AUh du Clion est contesté

l'avis négatif du Conseil général sur de nombreux points (extraits pages 24 et 25):

La densité insuffisante des zones résidentielles.

Les objectifs insuffisants de production de logements sociaux au regard du déficit actuel constaté de la commune.

l'avis « très réservé » de la Chambre d'agriculture (extraits page 25) :

Demande la prise en considération d'une limitation de l'extension de la zone d'activité du Centre de l'Europe

Demande une réévaluation de la réserve foncière

les observations de l'État (extraits pages 23 et 24) :

La gestion économe de l'espace et la limitation de l'urbanisation aurait dû se traduire sous dorme de densités maximales exprimées en terme de nombre de logement à l'hectare pour chacune des zones AU.

La justification des besoins en logements apparaît trop sommaire (...) au-delà des 10 premières années.

Le phasage des ouvertures à l'urbanisation de zones devrait être détaillé.

Le développement du logement social n'est abordé que sous l'angle des zones nouvelles.

Le PLU ne prévoit pas d'emplacement réservé ou secteur de mixité sociale.

Ce sont pourtant des remarques majeures du représentant de l'État.

- l'association pour la Défense de la Ria et du Vieux Port (ADRP) (extraits page 28) :

Elle déplore que la Commission des Sites ait approuvé la création d'une zone d'urbanisation sur le Boulevard de l'Océan.

Les arguments étayés de l'association d'opposition Ensemble Autrement sont mis de côté de manière lapidaire car « pas très convaincants » (ah bon ?) bien que « recevables » sans répondre sur le fond par exemple aux problèmes soulevés sur la nécessité absolue de la mixité sociale et du nombre de logements sociaux sauf à renvoyer au futur PLH ou l'étalement urbain...

Une erreur d'ailleurs dans ce rapport : page 11 il est indiqué que « le Conseil Municipal s'est engagé dans sa démarche de type Plan Local d'Habitat en 2007, à construire 240 logements sociaux dans les 10 ans ». C'est inexact : la démarche PLH prévoit 140 logements sociaux supplémentaires dans les 10 ans et non 240...

Autre point : on ne voit aucun commentaire sur le fait que le projet n'a été validé en Commission départementale de la nature des paysages et des sites sur les Espaces Boisés significatifs que grâce à la voix prépondérante du représentant du Préfet. Comme si ce point n'avait aucune importance !

Le commissaire enquêteur prend le parti pris du seul développement économique ou touristique, sans s'intéresser aux moyens d'y arriver et sans s'intéresser aux arguments des associations ou des personnes publiques associées.

Non tout ceci est balayé d'un revers de main « compte tenu du caractère d'urgence qui constitue son meilleur argument » pour Pornic car la procédure a été longue.

Sic ! Nous invitons tous les Maires désireux de voir passer leur PLU sans coup férir, à prendre 10 ans pour son élaboration, ils seront certains de le voir aboutir...

La conclusion du Commissaire-enquêteur s'appuie sur une allégation erronée (page 34) :

"L'objectif de fixer la population aux alentours de 18000 habitants, ce qui représente la construction d'environ 2300 logements dont 60% de résidences principales à un horizon de 20 ans apparait très raisonnable si l'on considère l'attrait justifié que représentent les zones littorales.
La capacité d'accueil du territoire de la commune qui compte parmi les plus étendus du département, a été maintenue au niveau de ce qu'elle était dans le Plan d'Occupation de Sols en vigueur."

Nous sommes aujourd'hui 15 000 habitants à Pornic. Les 18 000 habitants seront atteints dans moins de 10 ans ! Pas dans 20 ans !

Effarant ! Le législateur devra vraiment réfléchir à une réforme des enquêtes publiques qui ne donnent pas toutes les garanties d'efficacité.

Pour notre part, nous restons persuadés que ce projet de PLU n'est pas celui qu'il faut pour Pornic.

C'est un regard subjectif sans vision d'avenir peu soucieux de remettre en question des principes d'organisation du territoire et de l'espace social tel qu'il est défini par la municipalité.

Les conséquences de l'étalement urbain qu'induisent ce PLU sont importantes en termes de consommation d'espace et donc de la place de l'automobile.

C'est un PLU pour les seules classes moyennes supérieures et supérieures, un PLU à contresens des attentes sociales de la France d'aujourd'hui, à contresens de l'histoire.

Jérôme Puybareau

Conseiller municipal d'opposition

Mise à jour le Vendredi, 04 Mai 2012 19:06

Conseil municipal du 1er Décembre 2011 : PLU

Envoyer Imprimer PDF

Un Plan Local d'urbanisme à contre-sens!!

Ce vendredi 2 Décembre, 2 sujets majeurs pour notre commune étaient à l'ordre du jour :
Le PLU, qui nous engage sur les 20 prochaines années et le budget prévisionnel de la commune pour 2012.


Sur le PLU, la lecture du rapport du commissaire enquêteur (téléchargeable ici) est, on ne peut moins dire, "surprenante" :
le commissaire-enquêteur indique « avoir fait part à chaque fois que cela était possible de son point de vue personnel qui n'est pas celui d'un spécialiste professionnel de l'aménagement ni celui d'un élu ou d'un représentant de l'État » (cf page 33 du rapport).
Ah bon ? A quel titre donne-t-il son avis alors ?

L'avenir de notre territoire serait-il décidé par quelqu'un qui n'y connait rien au PLU ?

Ce rapport juge donc mineur : 

l'avis de l'Autorité Environnementale (extraits des pages 22 et 23) :

  • Concernant les incidences du PLU sur l'environnement et les mesures envisagées pour en atténuer les effets, l'avis considère que la capacité d'accueil n'a pas été suffisamment approfondie en termes de fréquentation par le public des espaces naturels, de stationnement, de ressources en eau potable, de traitement des eaux usées. 
  • L'absence d'indicateur relatif à la gestion de l'espace est soulignée. 
  • La gestion insuffisamment économe de l'espace. 
  • Le maintien de la zone 1AUh du Clion est contesté

 
l'avis négatif du Conseil général sur de nombreux points (extraits pages 24 et 25):

  • La densité insuffisante des zones résidentielles.
  • Les objectifs insuffisants de production de logements sociaux au regard du déficit actuel constaté de la commune.

.../...

Les arguments étayés de l'association d'opposition "Ensemble Autrement" sont mis de côté de manière lapidaire car « pas très convaincants » (ah bon ?) bien que « recevables » sans répondre sur le fond par exemple aux problèmes soulevés sur la nécessité absolue de la mixité sociale et du nombre de logements sociaux sauf à renvoyer au futur PLH ou l'étalement urbain...

Une erreur d'ailleurs dans ce rapport : page 11 il est indiqué que « le Conseil Municipal s'est engagé dans sa démarche de type Plan Local d'Habitat en 2007, à construire 240 logements sociaux dans les 10 ans ». C'est inexact : la démarche PLH prévoit 140 logements sociaux supplémentaires dans les 10 ans et non 240...

.../...

Non tout ceci est balayé d'un revers de main « compte tenu du caractère d'urgence qui constitue son meilleur argument » pour Pornic car la procédure a été longue.
Sic ! Nous invitons tous les Maires désireux de voir passer leur PLU sans coup férir, à prendre 10 ans pour son élaboration, ils seront certains de le voir aboutir... 

.../...

C'est un PLU pour les seules classes moyennes supérieures et supérieures, un PLU à contresens des attentes sociales de la France d'aujourd'hui, à contresens de l'histoire.

Retrouvez l'intégralité de l'intervention de l'opposition municipale en cliquant ici.

Mise à jour le Lundi, 27 Février 2012 21:03

Le projet de la basse cure revient

Envoyer Imprimer PDF

La majorité, avec l'aide du cabinet d’étude du PLU, a réussi le tour de force de justifier le projet de complexe immobilier de la basse cure en le classant « sensibilité modérée écologiquement » , au détriment du respect des principes de trame verte et trame bleue. Ce sont des éléments paysagés : une rivière sur toute sa longueur constitue une trame bleue, la zone humide attenante constitue la trame verte. Ces éléments traversent les limites des communes.
Le site de la basse cure est concerné par ces deux éléments paysagers. Le Grenelle de l'environnement a créé ces zonages pour permettre à la faune de ces lieux sensibles de continuer à prospérer. Un grand nombre d’animaux sauvages a besoin du coteau plus sec et plus chaud pour nidifier ou mettre bas. La prairie humide est un formidable garde-manger. La rivière pour boire, ça parait le b.a.-ba, mais de nombreux projets routiers ou immobiliers coupent ces accès, compromettant la reproduction de nombreuses espèces.

Les objectifs de la loi littorale étaient en partie les mêmes :permettre les échanges de faune et flore de la mer vers la terre, et vice versa .Après les constructions de la Bourrelière en bordure du canal, la basse cure sur la rive sud va à son tour couper la prairie humide. Sur les 14 ha du projet de la basse cure ne seront construits qu'une moyenne de 12 logements /ha, très loin des concentrations retenues sur les autres sites soumis à urbanisation : le choix est très clair : satisfaire les plus aisés avec un point de vue remarquable.

Les besoins de développement du Clion sont indiscutables, les besoins de logements aussi . Pourtant, d'autres sites moins perturbants pour la faune et la flore à proximité du bourg du Clion étaient largement envisageables . Le projet est plus pour satisfaire une catégorie de population au regard du nombre de logements proposé sur le site. On s'adresse aux mêmes catégories visées boulevard de l’océan .

Pour satisfaire l’économie résidentielle la majorité municipale est prête à toutes les entorses à l'environnement afin de permettre à quelques familles de réaliser de jolies plus-values.

Page 1 sur 3

  • «
  •  Début 
  •  Précédent 
  •  1 
  •  2 
  •  3 
  •  Suivant 
  •  Fin 
  • »
Vous êtes ici : Nos dossiers Plan Local d'Urbanisme